Comment élit-on un pape ? Qu'est-ce qu'un pape ?

août 6, 2018 0 comments

Comment élit-on un pape ? Qu'est-ce qu'un pape ? 

Deux vidéos permettent d'en savoir plus sur la façon dont est choisi un pape, comment il est élu... Une autre partie met en lumière le rôle du pape dans l'Église Catholique.

Audience du pape François 2014 ©KT42

À QUOI SERT LE PAPE ? - 1 JOUR, 1 QUESTIO


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1 jour, 1 question propose de répondre chaque jour à une question d'enfant, en une minute et trente secondes. Le commentaire explicatif est toujours drôle, le dessin est léger et espiègle.




L'ÉLECTION D'UN PAPE : UN RITUEL D'UNE SIMPLICITÉ MÉDIÉVALE

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D'après la vidéo le jour du Seigneur "Comment élit-on un pape ?"

Prise de notes par KT42

Comment élit-on un pape ? La réponse est lentement.

Le mode d'élection du pape, est un mode d'origine médiévale qui à l'air un peu compliqué en apparence mais qui en fait est très logique.

Les électeurs sont au nombre de 120 à peu près. Ils sont cardinaux.Ils se réunissent dans un local qu'on appelle CONCLAVE. C'est à dire que le vote à lieu portes fermées. Pourquoi ? pour éviter qu'ils ne subissent des pressions extérieures. C'est pour garantir leur liberté.

Il n'y a pas de candidat.

On commence par des tours à blanc où on vote chacun son idée.Des noms se dégagent. Ces noms prévisibles, ce sont ceux que la presse appelle les PAPABILE.

Et puis, petit à petit, les majorités se concentrent jusqu’à ce qu'on arrive à la majorité absolue (NDR en fait Le pape est élu à la majorité des deux tiers) et dans ces cas là, le cardinal est désormais le pape.

Le folklore qui entoure cette élection (les fumées noires et blanches qui correspondent à la destruction des bulletins de vote après chaque tour - le cardinal camerlingue etc) vient du Moyen Âge.

L'important est que nous ayons un vote lent, prudent, entrecoupé de nombreuses discussions qui visent à sauvegarder l'indépendance des électeurs et à parvenir à un véritable consensus.


Audience du pape François 2014 (Kt42)


LE RITUEL

► D'après le Nouvel Observateur

Le déroulement de l'élection est déterminé dans les moindres détails dans la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis, édictée par Jean Paul II en 1996.
Une fois l'ordre "Extra Omnes" (tous dehors) donné et toutes les personnes extérieures au conclave parties, le cardinal électeur se retrouve enfermé dans la chapelle Sixtine avec ses pairs. Tous les moyens de communication avec l'extérieur sont coupés, tous les appareils d'enregistrement interdits.
Pour voter, le candidat électeur remplit d'abord un bulletin rectangulaire, portant comme seule mention imprimée "Eligo in Summum Pontificem" (j'élis comme souverain pontife) dans la partie supérieure. Il est censé marquer le nom de son candidat sur la moitié inférieure "d'une écriture non reconnaissable".
Il plie son bulletin et, suivant l'ordre de préséance, se lève et le porte - de manière à ce que le billet reste visible - à l'autel où est placée une urne couverte d'un plateau. Il prononce alors à voix haute le serment suivant : "je prends à témoin le Christ Seigneur qui me jugera, que je donne ma voix à celui que selon Dieu, je juge devoir être élu". Il dépose son bulletin sur le plateau et le fait glisser dans l'urne, s'incline vers l'autel et retourne à sa place.  Lorsque tous ont voté, un scrutateur agite fortement l'urne pour bien mélanger les bulletins, puis un autre en fait le compte. Si jamais le nombre des bulletins ne correspond pas au nombre des électeurs, ils sont brûlés immédiatement.

Que les scrutateurs constatent une élection ou non, tant les bulletins que les relevés sont vérifiés par les réviseurs. Si un pape n'a pas été élu, on procède immédiatement à un deuxième vote. Puis on brûle les bulletins des deux scrutins ensemble, ainsi que les notes prises par les cardinaux.
A cet égard, la Constitution apostolique n'offre aucune indication concernant la couleur de la fumée. La tradition voulait qu'on ajoute de la paille humide - ou une autre substance appropriée - aux bulletins brûlés après un vote sans résultat positif. Ainsi, une fumée noire indiquait que le conclave continue. La fumée blanche annonçait en revanche le début d'un nouveau pontificat.
Le pape est élu à la majorité des deux tiers. Les cardinaux procèdent à quatre scrutins par jour, deux le matin et deux l'après-midi jusqu'à ce qu'un pape soit proclamé.
Après trois journées sans résultat, le scrutin est interrompu pour une journée de prières. Puis d'autres séries de scrutins sont organisées et si le blocage persiste, le pape peut être élu à la majorité absolue.
A la fin de l'élection, le CARDINAL CARMELINGUE rédige un compte rendu, indiquant le résultat de chaque tour de vote. Ce document sera enfermé dans une enveloppe scellée qui ne sera ouverte que si le pape en donne l'autorisation.
Il ne reste plus au nouvel élu qu'à répondre à deux questions du cardinal doyen: Acceptez-vous votre élection canonique comme Souverain Pontife ? De quel nom voulez-vous être appelé ? Répondant "oui" à la première, l'élu devient immédiatement pape et évêque de Rome. Selon la tradition, il peut y ajouter quelques indications sur les raisons de son acceptation.
Un par un, les cardinaux rendent hommage et marquent leur obédience à leur nouveau chef. Viennent ensuite l'annonce aux fidèles - "HABEMUS PAPAM" - et la bénédiction apostolique URBI ET ORBI depuis le balcon de la Basilique vaticane.

VOCABULAIRE

Papabile (prononciation italienne: [papa ː bile] ., j papabili) est un non-officiel italien utilisé au niveau international dans de nombreuses langues pour décrire un homme catholique, le plus souvent un cardinal , qui est considéré un candidat probable ou possible d'être élu pape (Wikipédia)
 
Le conclave (mot dérivé du latin cum clave c'est-à-dire : « à clef »), désigne pour l'Église catholique romaine le lieu où sont enfermés les cardinaux rassemblés pour élire le pape pendant la période dite Sede vacante. Par extension, il désigne aussi l'assemblée elle-même et son travail. Dans la doctrine catholique, le conclave se déroule sous la direction du Saint-Esprit.
Chapelle Sixtine : La chapelle Sixtine, appelée originellement chapelle de Sixte, est l'une des salles des palais pontificaux du Vatican. À l'heure actuelle, elle fait partie des musées du Vatican. C'est dans la chapelle Sixtine que traditionnellement depuis le XVe siècle, les cardinaux réunis en conclave élisent le nouveau pape (des conclaves s'étant tenus également dans la Cappella Parva et le palais du Quirinal), et obligatoirement depuis la constitution apostolique Universi Dominici Gregis édictée par Jean Paul II en 19961.(Wikipédia)
 
Cardinal Carmelingue : Cardinal particulièrement chargé par le Pape de l'administration des biens temporels du Saint Siège. Il préside la chambre apostolique et gouverne quand le Saint Siège est vacant.(Eglise Catholique de France)
 
Habemus Papam est une locution latine séculaire qui signifie « Nous avons un pape ». Elle est prononcée par le cardinal protodiacre (Le protodiacre assure des fonctions cérémonielles comme l'annonce des résultats de l'élection pontificale) à l'issue d'un conclave, depuis le balcon central de la basilique Saint-Pierre au Vatican, afin d'annoncer à la foule romaine et au monde entier (urbi et orbi) l'identité du nouvel élu et le nom de règne qu'il s'est choisi.
 
Bénédiction Urbi et Orbi : Une bénédiction urbi et orbi est, dans la liturgie catholique, une bénédiction solennelle prononcée par le pape du haut du balcon de la basilique Saint-Pierre, dans l'état du Vatican, les jours de Pâques, de Noël et à de rares autres occasions exceptionnelles.

Elle tire son nom d'une expression latine au datif qui signifie « À la Ville et à l'univers », symbolisant le fait que le pape s'exprime à la fois en tant qu'évêque de Rome, s'adressant aux fidèles présents physiquement sur la place Saint-Pierre (urbi de « urbs, urbis », la ville, en l'occurrence Rome), et à la fois en tant que pasteur universel de l'Église, s'adressant aux catholiques du reste du monde, qui l'écoutent notamment par le biais de la télévision ou de la radio (orbi de « orbs, orbis » qui désigne une zone circulaire, c'est-à-dire la terre, l'univers ou au sens figuré ce qui entoure, tel une orbite).(Wikipédia)

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